Vous savez sans doute qu’au PMU les parieurs jouent les uns contre les autres. On appelle ça le jeu mutualisé.

Si vous jouez aux courses hippiques et que vous pariez sur les mêmes chevaux que la France entière, ne vous étonnez pas de ne toucher que de petits rapports.

En effet, un pourcentage des enjeux est alloué à chaque rapport. Que vous soyez 3 à toucher ce rapport ou 200, cela change tout !

Comment fait le PMU pour calculer les rapports ?

J’ai cru bon de faire ce petit rappel car on entend souvent tout et n’importe quoi à ce sujet ! Certains jouent les favoris et ensuite, s’ils arrivent, se plaignent de la faiblesse des rapports.

Pour calculer les rapports, le PMU commence par prendre sa part, et partage la somme restante entre les gagnants. Voilà, c’est simplifié mais ça se passe de cette façon. S’il n’y a qu’un gagnant au quinté il empoche le magot tout seul, s’ils sont 20 la somme est divisée en 20 parts égales.

Bien sûr les gagnants du quinté se partagent les sommes jouées au quinté, les gagnants du tiercé se partagent les sommes jouées au tiercé, et ainsi de suite pour tous les paris..

Comment miser différemment des autres joueurs ?

Pour jouer contre les autres parieurs, on pourrait être tenté de ne jouer que des outsiders. Logique ! Seulement non… Ce serait trop simple, et souvent l’arrivée est panachée de favoris et d’outsiders.

Une méthode personnelle et originale est une bonne solution pour ne pas parier comme tout le monde. Parce que si vous faites le papier, vous arriverez forcément aux mêmes conclusions que les autres turfistes.

Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas faire le papier ! Mais il faut savoir prendre une dose de risque pour se démarquer, et ne pas appliquer ses conclusions sans réfléchir.

Sur quels paris doit-on se différencier le plus ?

Il est facile lorsqu’on fait un quinté de panacher. On doit choisir au minimum 5 chevaux. Si vous ne voulez pas jouer comme la France entière, il suffit de ne pas jouer 5 favoris. On peut facilement choisir 1 ou 2 outsiders entre le 7ème et le 13ème du classement de la presse.

Pour les paris simples ou les couplés on est plus limité. Vous entendrez souvent dire qu’il faut choisir ses chevaux dans les cotes de 3/1 à 7/1. Pourquoi pas ?

Mais si vous jouez avec une bonne méthode qui vous donne un outsider à 15/1 ou plus, ne vous en privez pas.

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Christian FALQUE