Je vais vous parler de mes débuts dans le turf, et comment une belle histoire peut vite se transformer en cauchemar.
A la fin de cet article vous apprendrez les grosses bêtises que j’ai commises et comment ne pas vous faire piéger vous aussi.
Mes débuts dans le turf
J’ai dû faire connaissance avec les courses hippiques vers l’âge de 10 ans, et j’ai commencé à jouer à 14 ans. Avoir 2 oncles et un grand-père turfiste, ça aide.
Mon père, lui, voyait tout cela d’un œil réprobateur. Mais je me suis vite aperçu qu’il ne râlait que pour la forme, en voyant l’argent de poche que j’arrivais à gagner grâce aux courses de chevaux.
C’est un peu plus tard, au début des années 70, que j’ai connu le journal Week-End, et je ne l’ai plus quitté depuis.
Ma façon de jouer à cette époque
Je me faisais mon argent de poche grâce aux couplés, que je reperdais souvent en partie au tiercé. En effet, il faut avoir vécu à cette époque pour se rendre compte à quel point le pari tiercé exerçait une grande attraction sur les turfistes de ce temps-là.
C’était vraiment le pari qui faisait rêver tous les parieurs. Un peu comme le quinté aujourd’hui.
La recherche de méthodes
Au début je m’intéressais beaucoup aux écarts, mais je me suis vite aperçu que ce n’était pas la bonne solution. J’ai ensuite noirci beaucoup de cahiers et gardé précieusement tous mes journaux pour faire des statistiques.
Je n’avais pas Internet (qui n’existait pas encore), et bien sûr pas d’ordinateur. Il fallait tout faire à la main, mais ça me plaisait. J’y ai passé vraiment beaucoup de temps. Pour rien !
Les revues « Méthodes Courses »
Dans le même temps, grâce à un de mes oncles, j’ai découvert la revue « Méthodes Courses ». Oui, c’était son nom. J’ai testé les différentes méthodes, principalement celles qui permettaient de jouer dans les courses à évènement. Mais ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai compris tout le potentiel « turfiste » que possédaient ces méthodes.
Coup de chance, ou coup de grâce ?
J’ai ensuite commencé à toucher quelques tiercés dans le désordre. 300 francs par ci, 500 francs par là. Et puis un beau jour de juillet 1981, à Maisons-Laffitte, tiercé dans l’ordre : 23 000 francs.
J’étais bien sûr sur un nuage, mais quelque chose a changé en moi. Surtout ma façon de jouer. Je me suis pris pour le roi du monde ; monde du turf, évidemment. Et je me suis mis à jouer gros, et surtout n’importe comment.
Sans rentrer dans les détails, je me suis même mis à jouer de l’argent qui n’était pas à moi. Et ce qui devait arriver est arrivé. Je me suis retrouvé avec des dettes assez conséquentes que j’ai dû rembourser pour éviter de gros ennuis.
Sans bien sûr vous conseiller d’en faire autant, je dois dire que j’ai bien eu de la chance. Grâce à une personne formidable à qui je dois beaucoup (elle se reconnaitra), je m’en suis sorti. J’ai remboursé mes dettes et j’ai pu remonter la pente, comme on dit.
La traversée du désert
Ensuite pendant 2 ou 3 ans, je n’ai plus rejoué aux courses. J’ai même arrêté mes recherches pendant cette période. Je ne sais même pas combien de temps a duré cette traversée du désert tellement mon cerveau a occulté cette mauvaise période.
La remontée
Ensuite, je me suis remis à jouer tout en restant raisonnable. M’étant marié entre-temps, je ne jouais plus que mon argent de poche et ne touchais surtout pas à celui du ménage ; une rechute étant toujours possible.
J’ai commencé à réfléchir sur ce qui c’était passé, pour ne pas répéter les mêmes erreurs, et surtout pour mieux jouer.
C’est à cette époque que j’ai vraiment compris que les seuls jeux valables, pour faire un bénéfice régulier, étaient le jeu simple et les couplés, à la rigueur. Le reste c’était juste pour s’amuser et tenter un gros coup au quinté, par exemple. Mais il ne faut pas jouer gros à ce type de paris à fonds perdus.
Mes petits bénéfices de l’époque me permettaient de rejouer et aussi de payer des leçons d’équitation à mes enfants. 🙂
La redécouverte de mes anciennes méthodes
Plus tard, en triant mes affaires et mes piles de journaux, j’ai retrouvé ces fameuses revues « Méthodes Courses » des éditions « Olympic-Sélections. Je peux dire sans hésiter que la redécouverte de ces méthodes a été pour moi un véritable tournant dans ma vie de turfiste.
Je suis reparti sur de nouvelles bases, et surtout j’ai enfin compris que les méthodes les plus simples étaient souvent les meilleures.
Ma rencontre avec Yvon Cavelier
Je ne sais pas si vous connaissez Yvon Cavelier. C’est un personnage assez discret, qui n’a pas « la grosse tête », comme on dit. Il est pourtant très doué dans plusieurs domaines, dont, pour la partie qui nous intéresse, la création de logiciels pour les courses de chevaux.
Sans être un nouveau tournant dans ma vie de turfiste, ma rencontre avec lui m’a permis de voir les courses hippiques sous un autre angle et de mieux comprendre certains mécanismes.
Il a également édité 2 livres de méthodes pour jouer aux courses rédigés par moi-même.
La naissance du site Mieuxjouerauturf.pro
Ce n’est que cette année 2019 que j’ai pris la décision de créer ce blog. En effet, après plusieurs sites sur différents thèmes, pourquoi ne pas créer un blog sur ma plus grande passion : les courses de chevaux.
La morale de cette histoire
Il n’est pas toujours facile de reconnaitre les erreurs que l’on a pu commettre. Il n’est pas non plus aisé de parler de choses aussi personnelles devant tout le monde. Surtout quand on a fait des choses pas très bien, comme jouer de l’argent qui ne m’appartenait pas.
C’est pourquoi, et vous le comprendrez aisément, j’ai longtemps hésité avant d’écrire et publier cet article.
Pour résumer, il y a plusieurs choses à retenir de mon expérience :
- Il ne faut jouer aux courses hippiques que l’argent que l’on peut se permettre de perdre sans mettre en péril son équilibre financier, ou celui de sa famille. C’est primordial !
- A part si vous jouez votre date de naissance, ou l’âge du capitaine, il est préférable de jouer avec des méthodes simples, fiables, et qui ont fait leurs preuves.
- Il est très important également d’être persévérant, de ne pas changer de méthode sans arrêt au bout de 2 ou 3 pertes par exemple.
- Jouer aux courses doit rester avant tout un passe-temps, un loisir. Les paris hippiques peuvent devenir cependant un loisir très lucratif, contrairement à d’autres ; si l’on s’y prend correctement.
« Pour vous qui voulez gagner gros et tout de suite au turf« , et « Comment réagir si vous gagnez gros au Turf ? » sont 2 articles où je parlais déjà des risques liés aux jeux d’argent. A la différence que dans ces 2 articles je ne vous parlais pas encore de mes mauvaises expériences. Voilà, c’est fait !
Sans vouloir jouer les moralistes, à vous de ne pas faire les mêmes erreurs. Ce blog est là pour vous y aider.
Vous aussi vous pouvez partager vos expériences avec nous en publiant un commentaire plus bas.
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