« Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait. » (Michel Audiard)

C’est en partant de cette citation culte de Michel Audiard que j’ai eu l’idée d’écrire cet article.

En effet, chez les turfistes il y a un bon nombre qui se croient toujours plus forts que les autres. Par exemple en nous parlant toujours de leurs bons coups, mais jamais de leurs déboires.

Voici donc les 35 erreurs des turfistes qui se croient plus forts que les autres

• Parier sur trop de courses dans la journée.
• Parier sur un cheval uniquement parce qu’il a un nom spécial ou amusant.
• Si vous êtes sûr d’un cheval, en parler à tout le monde et donc faire baisser la cote.
• Se fier uniquement à ses instincts ou à son intuition plutôt qu’à faire un bon papier.
• Parier sur un cheval parce que son entraineur ou son jockey/driver est en forme.
• Suivre aveuglément les commentaires des médias et de l’entourage des chevaux.
• Ne pas tenir compte de l’aptitude au terrain des chevaux avant de miser.
• Se fier uniquement aux chiffres et statistiques sans tenir compte de l’état de forme du cheval.
• Jouer en fonction de l’écart du numéro porté par le cheval, ou de l’écart de son jockey ou entraineur.
• Utiliser une martingale, ou montante.
• Parier sur des chevaux en fonction de la couleur de leur robe.
• Parier sur un cheval parce que la couleur de sa casaque vous plait bien.
• Ne pas tenir compte de l’aptitude à la piste du jour des différents concurrents de la course.
• Si vous utilisez une montante (ce que je déconseille fortement), ne pas respecter la mise prévue.
• Si vous venez de gagner gros, se mettre à jouer beaucoup et n’importe comment. (Voir mon histoire.)
• Mettre en péril son équilibre financier en jouant trop.
• Parier sur des concurrents qui ne sont clairement pas dans leur spécialité, ou sur leur parcours de prédilection.
• Laisser les émotions dicter les décisions de pari plutôt que la logique et l’analyse.
• Vouloir se refaire à tout prix si vous venez de perdre.
• Ignorer les avertissements de l’entraineur sur le mauvais état de forme ou de préparation d’un cheval. (Emoji rouge au trot, par exemple.)
• Ne pas tenir compte des changements d’entraineur ou de jockey avant de miser.
• Miser gros pour faire un cadeau ou partir en vacances.
• Parier sur des courses avec un nombre de partants supérieure à 18.
• Ne pas tenir compte de la forme saisonnière des chevaux.
• Ecouter les tuyaux.
• Parier sur des chevaux inédits.
• Choisir un cheval uniquement en fonction de son numéro de corde.
• Trop miser si vous sentez bien un cheval.
• Ignorer les signes de méforme lors de l’échauffement du cheval.
• Parier sur des chevaux qui n’ont clairement pas leur terrain préféré dans la course du jour.
• Miser sur des courses à l’étranger sans connaitre ni le cheval, ni le jockey, ni l’entraineur.
• Ne pas avoir de stratégie prévue en cas de perte ou de gain.
• Parier sur des chevaux étrangers qui n’ont pas encore fait leurs preuves en France. Aussi bons soient-ils dans leur pays d’entrainement.
• Ne pas surveiller les fluctuations des cotes avant la course et placer un pari trop tardivement.
• Parier sur des courses trop difficiles à déchiffrer. Avec aucun favori qui se détache, par exemple.

Conclusion

Ne vous faites pas de soucis, certaines de ces conneries je les ai faites moi aussi. Mais il faut savoir rectifier le tir, c’est tout !

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Christian FALQUE