Jouer aux courses hippiques exige une discipline sans faille si l’on veut faire du bénéfice sur le long terme. Nous n’avons pas le choix, il faut être sérieux et ne pas se disperser.
Bien sûr rien ne vous empêche de jouer l’âge du capitaine, celui de votre belle-mère ou la plaque minéralogique de votre voiture. Mais dans ce cas les attentes et les objectifs ne sont pas les mêmes.
Voici donc ces 97 règles tirées de mon expérience ou glanées dans des livres anciens sur le turf. Ces règles sont immuables dans le temps et certaines viennent du Royaume Uni, terre de cheval et de paris par excellence.
Les 97 règles du turfiste sérieux pour gagner au turf !
- 1 – Dans les quintés handicaps de galop, l’outsider porte souvent un numéro compris entre 12 et 15.
- 2 – Avant de faire votre choix commencez par éliminer les non-chances. Cette façon de faire va augmenter considérablement vos chances de gagner.
- 3 – Préférez les courses de 8 à 10 chevaux. Statistiquement vous avez plus de chances de dénicher le gagnant à une cote convenable.
- 4 – Ne pariez pas juste pour dire de parier. Choisissez bien vos courses et évitez les courses trop difficiles.
- 5 – Dans les courses de galop, on n’a pas l’habitude de regarder les chronos. Faites-le ! Comparez, à distance et piste égale, et analysez. Vous aurez de bonnes surprises.
- 6 – En plat, les courses de 1400 m sont vraiment des courses de spécialistes. Cherchez les concurrents qui ont déjà fait leurs preuves sur cette distance.
- 7 – Repérez les chevaux qui viennent de finir leur dernière course en boulet de canon. Quel que soit leur classement dans ladite course. Ils ne sont pas loin de la vérité.
- 8 – Ne misez pas plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre sans perdre le sourire. Ne mettez pas en péril votre situation financière.
- 9 – La valeur handicap des chevaux de 4 ans et plus est une grande aide pour faire vos jeux dans les réclamers et les courses à conditions. Sachez interpréter cette valeur handicap (VH dans les programmes).
- 10 – Votre objectif ne devrait pas être de trouver le gagnant de la course, mais de trouver le cheval dont la cote est sous-évaluée. C’est à dire le cheval trop délaissé à la cote, alors qu’il ne le mérite pas.
- 11- Certains parieurs et spécialistes anglais préfère les chevaux qui ont couru sous 21 jours. Faites comme eux.
- 12 – Dans les courses de trot, ne jouez jamais les chevaux dont les entraineurs ont mis un émoji rouge. J’ai vu les statistiques sur LeTrot.com. Ils arrivent très très rarement.
- 13 – Dans les tiercés handicaps de galop, le premier tiers des concurrents les plus chargés donne le plus de chevaux « dans l’argent ». C’est à dire dans les 3 premiers de la course.
- 14 – Conseil pour les parieurs débutants : commencez par les paris simples gagnants ou placés. Vous avez bien le temps d’aller perdre votre argent dans des paris plus risqués et compliqués.
- 15 – Ne misez jamais un seul euro sous l’influence de l’alcool, d’une drogue ou de la fatigue. La clarté d’esprit est primordiale pour prendre des décisions éclairées et rester fidèle à ses résolutions.
- 16 – Sachez détecter les bonnes cotes. Un cheval a une bonne cote si elle est plus élevée qu’elle ne devrait être. C’est à dire que l’ensemble des parieurs ont négligé les chances de ce cheval et qu’ils se trompent.
- 17 – Dans les handicaps de plat certains chevaux issus des courses à conditions sont souvent présentés comme favoris par les médias. Préférez-leurs les vrais spécialistes des handicaps.
- 18 – Evitez de parier sur des courses où les conditions météorologiques pourraient être extrêmes. (Tempête de neige, grosses pluies ou orage). Cela pourrait fausser la course. Regardez bien la météo avant de miser !
- 19 – Les turfistes qui font du bénéfice ne croient pas à la chance. Ils croient en leur système ou à leur capacité à faire le papier.
- 20 – Jouer aux courses hippiques est un jeu de raisonnement et de réflexion. Ne misez que si vous avez l’esprit clair et surtout pas sous le coup de l’émotion.
- 21 – Si vous êtes sur l’hippodrome allez au rond de présentation et apprenez à observer les chevaux. Evitez de jouer, par exemple, les chevaux qui transpirent excessivement.
- 22 – Bien sûr qu’il faut jouer les grands entraineurs, mais ne négligez pas le petit entraineur de province qui fait un long déplacement. Il ne vient pas pour faire de la figuration.
- 23 – Suivre les conseils des spécialistes, c’est bien, mais ne mettez pas de côté vos facultés de raisonnement. Faites toujours vos propres recherches pour confirmer ou infirmer leurs conseils.
- 24 – Ne changez jamais d’avis. La première impression est bien souvent la meilleure.
- 25 – Certains spécialistes préfèrent les cotes de 7/1 à 12/1. Méditez et étudiez bien cela !
- 26 – Méfiez-vous des chevaux de plat qui ont l’habitude d’accélérer fortement dans les 200 derniers mètres de la course. Repérez-les, notez-les et jouez-les à leur prochaine sortie.
- 27 – Mettez-vous bien dans la tête qu’aux courses il n’y a pas de système infaillible, pas de certitudes absolues ni de coup sûr.
- 28 – Ne négligez pas les chevaux qui à leur dernière course étaient en tête et ont cédé dans les derniers mètres. Mais jouez-les sur une distance plus courte.
- 29 – Méfiez-vous des gros favoris. Ils sont trop joués, donc très difficiles à rentabiliser.
- 30 – Dans les quintés handicaps de haies préférez ceux dont la dernière cote était comprise entre 2/1 et 7/1.
- 31 – Pour les courses de 15 partants et plus, vous pouvez vous permettre d’éliminer les 3 plus grosses cotes. Même si elles arrivent parfois à des rapports spectaculaires, elles ne sont pas rentables à long terme.
- 32 – Dites-vous bien que si le système idéal pour parier existait, le PMU et ses concurrents, eux n’existeraient pas.
- 33 – Un cheval qui s’est bien comporté les années précédentes dans le même prix que celui du jour a toutes les chances de répéter cette bonne performance.
- 34 – Vous n’êtes pas obligé de jouer tous les jours. Sachez faire des poses et variez vos loisirs dans la mesure du possible.
- 35 – Pour être un turfiste qui fait du bénéfice il faut savoir perdre. Acceptez la défaite. La prochaine victoire n’en sera que meilleure.
- 36 – Vous aimez faire vos tiercés, quartés et quintés en rangeant les numéros par ordre croissant ? C’est une mauvaise idée ! Alors que les chances de trouver l’ordre sont de 1/6, 1/24 et de 1/120, dans la réalité cela arrive beaucoup moins sans que l’on sache pourquoi.
- 37 – Hésiter est un bon moyen de perdre. Si vous n’arrivez pas à départager 2 ou 3 chevaux pour n’en jouer qu’un, abstenez-vous de jouer, tout simplement.
- 38 – Ne vous fiez pas aveuglément aux statistiques. Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs.
- 39 – Dans toutes les courses inter-génération, les plus jeunes sont toujours avantagés au poids. Pensez-y au moment de faire vos jeux.
- 40 – Si vous avez créé une méthode de jeu, vous devez pouvoir l’énoncer facilement et clairement. Ecrivez-là sur une feuille.
- 41 – Dans les courses de trot avec rendement de distance, peu de trotteurs peuvent rendre 50 mètres. C’est très rare qu’ils y arrivent.
- 42 – Les bruits d’écurie c’est comme les tuyaux. A fuir absolument !
- 43 – Ayez toujours à l’esprit que vous êtes maitre de vos décisions. Personne ne vous force à parier. Si vous perdez n’accusez pas le ciel, le bon dieu ou la triche. C’est vous le seul responsable.
- 44 – Si vous êtes un habitué des hippodromes, ne vous déplacez jamais avec votre carte bancaire. Prenez avec vous uniquement la somme en liquide que vous pouvez perdre sans perdre le sourire.
- 45 – Ayez une stratégie : ne jouez pas un quinté par-ci, un couplé par-là, et vas-y que je te rajoute un tiercé. Ne vous dispersez pas !
- 46 – Gagner un quinté dans l’ordre relève du miracle. Un quinté par jour, ça fait 630 € par an. Pensez à cela au moment de valider vos paris.
- 47 – Dans les handicaps de galop, le cheval le plus chargé est toujours le meilleur, même si le handicap de poids est sensé équilibrer les chances. Ne perdez pas de vue ce paramètre surtout pour les handicaps d’obstacles.
- 48 – Ne jouez jamais les chevaux avec moins de 10% de réussite en simple gagnant. Les chevaux avec un faible taux de réussite vous feront toujours perdre de l’argent sur le long terme.
- 49 – Certains chevaux préfèrent les terrains bons à souples, tandis que d’autres sont meilleurs sur des pistes plus collantes et lourdes. Ne négligez pas ce paramètre important au moment de faire votre choix.
- 50 – Ne pas suivre les tuyaux qui circulent. Ils sont rarement payants, et s’ils arrivent tout de même leur cote sera trop basse.
- 51 – Les paris reports en simples sont très rémunérateurs. Mais limitez-vous à 2 pour les simples gagnants et à 3 pour les simples placés.
- 52 – Laissez aux chevaux qui viennent de changer d’écurie le temps de s’acclimater à leur nouvel environnement.
- 53 – Soyez un joueur spéculateur. Chaque gain, même petit, est bon à prendre.
- 54 – Le turfiste intelligent et organisé prend des notes. Vous aurez ainsi un gros avantage sur les autres turfistes. N’oubliez pas qu’aux courses hippiques vous pariez contre les autres turfistes.
- 55 – Prenez toujours le temps de savoir pourquoi les chevaux que vous avez joué ont gagné ou perdu. Après la course, la plupart des parieurs passent très vite à autre chose.
- 56 – Pour les joueurs qui parient dans les dernières secondes avant le départ des courses de plat : surveillez les derniers concurrents qui rentrent dans les stalles de départ.
- 57 – Abstenez-vous de jouer si, dans le rond de présentation, votre préféré ne cesse de hocher la tête ou de faire aller son museau de gauche à droite. C’est très certainement qu’il souffre des antérieurs.
- 58 – Si vous hésitez entre 2 concurrents, préférez toujours le mâle à la femelle. Les statistiques vous donneront raison le plus souvent.
- 59 – Méfiez-vous du favori qui n’est pas sur sa distance, sa piste ou son hippodrome préféré. Même les cracks ont leurs préférences.
- 60 – Cultivez la patience. C’est une qualité primordiale pour gagner durablement aux courses hippiques.
- 61 – N’oubliez pas que chaque course est un défi et une énigme. C’est à vous de la résoudre tel un détective. Ne négligez aucun indice.
- 62 – Ne croyez pas que les entraineurs qui parient aux courses sont avantagés par rapport à vous : j’en ai vu parier et se planter comme tout le monde. La glorieuse incertitude du turf existe aussi pour eux.
- 63 – Dans les épreuves de réclamer en plat, accordez toutes votre attention aux 3 concurrents les plus riches. Le gagnant de la course est peut être parmi eux.
- 64 – Surveillez le cheval parti à une cote très basse à sa dernière course, (moins de 2/1), et qui n’a pas fini dans les 3 premiers. Il n’y a pas de fumée sans feu !
- 65 – Faites le papier tout seul. Evitez de vous embrouiller l’esprit avec les conseils d’autres turfistes. Soyez sourd à leurs pronostics.
- 66 – Certains ne jurent que par les places à la corde pour les courses de galop. Faites attention, ce n’est pas toujours fiable ! Cela dépend de l’hippodrome, de la distance et de la faculté du cheval a vite se placer en tête.
- 67 – Il y a des spécialistes de la piste, mais ne boudez pas les spécialistes de la distance. C’est un critère important qui vous fera gagner plus souvent.
- 68 – Ne négligez pas un sauteur qui vient de tomber. Contre toute attente, 3 fois sur 4 il fera l’arrivée du quinté à sa prochaine course.
- 69 – Au trot le meilleur record c’est celui qui a été effectué sur la même distance, la même piste et dans la même spécialité. Le reste n’est que pure foutaise !
- 70 – L’écurie d’un concurrent est en forme ? Et alors ? Etudiez plutôt la forme du cheval dont il est question.
- 71 – Surveillez les concurrents qui semblent avoir une mauvaise musique. Un cheval peut avoir fini 6ème de la course mais très près du vainqueur (moins de 2 longueurs par exemple).
- 72 – Méfiez-vous des concurrents qui restent sur plusieurs longues périodes de repos. Cela est souvent dû à des problèmes récurrents aux membres.
- 73 – Les jockeys ou les entraineurs, les numéros ou un pronostic sont à l’écart ? Ca vous fait une belle jambe, comme on dit ! Ignorez les écarts au moment de miser.
- 74 – Ne changez pas de méthode comme vous changez de chaussettes. Persévérez !
- 75 – Les méthodes miracles, c’est comme le père Noël : ça n’existe pas ! Même si l’on a tous envie d’y croire.
- 76 – Méfiez-vous d’un cheval qui reste sur plusieurs victoires d’affilée. Cette belle série va bien s’arrêter un jour. Et un cheval joué par tous les turfistes ne va rien rapporter.
- 77 – Si vous aimez parier en simples, vous gagnerez plus au final si vous ne misez que sur un cheval par courses jouées.
- 78 – Je ne vous dis pas qu’il ne faut pas jouer au quinté, mais un ticket à 2 € tous les jours de l’année c’est 730 € de jetés par la fenêtre. Pensez-y.
- 79 – En général l’entourage du cheval sait ce qu’il fait, mais évitez de jouer un cheval qui court de nouveau sous moins de 5 jours.
- 80 – Si vous avez l’habitude de parier des combinaisons par exemple au quinté, n’hésitez pas à mettre votre outsider en tête sur votre ticket. S’il ne fait pas l’arrivée vous pouvez tout de même toucher l’ordre avec les autres chevaux.
- 81 – Les chevaux qui effectuent leur rentrée ne devraient pas courir dans les courses à quinté. Mais ils les courent quand même, parfois ! Ne négligez pas leurs chances de figurer à l’arrivée.
- 82 – Ne soyez pas trop attiré par les baisses de cotes. Même si ça fonctionne de temps en temps, ces chevaux ne vous rapporteront pas grand-chose en général.
- 83 – Evitez de parier sur des chevaux qui ont des performances en dents de scie. Un coup je te vois; un coup je ne te vois pas. Difficile de savoir dans quelles dispositions sera un tel concurrent avant la course.
- 84 – Si un trotteur vient d’être distancé à sa dernière course, faite comme si vous n’aviez rien vu. Par contre, si c’est une habitude pour lui, posez-vous les bonnes questions.
- 85 – Ne négligez pas un changement dans l’équipement du cheval. Des oeillères pour la première fois, par exemple, peuvent avoir un impact positif sur les performances.
- 86 – Ne jouez pas à plusieurs. Faites vos jeux seul. Je vous dis ça par expérience et cela peut vous éviter bien des embrouilles.
- 87 – Je sais que maintenant on peut jouer au turf en restant bien au chaud chez soi. Mais ne négligez pas les hippodromes si vous le pouvez. On y voit et apprend plein de choses sur le turf. C’est une bonne école pour les turfistes.
- 88 – Si dans une course vous n’arrivez pas à départager 2 ou 3 concurrents, ne les jouez pas tous. Abstenez-vous de miser dans cette épreuve.
- 89 – Si vous avez beaucoup perdu dans la journée, ne cherchez pas à vous refaire dans la dernière course en jouant plus que d’habitude. C’est le vrai moyen de vous enfoncer encore plus.
- 90 – Quand je me rends sur un hippodrome, je planifie le plus possible mes paris. Je varie très peu mes jeux par rapport à ce que j’ai prévu de jouer.
- 91 – Fixez-vous un budget de jeu mensuel raisonnable. Ne parier pas avec l’argent du ménage.
- 92 – Pour les courses de plat, il y a des spécialistes des pistes en herbe, alors que d’autres préfèrent la PSF. Tenez-en compte en regardant leurs dernières performances.
- 93 – Si vous voulez faire du bénéfice, ne jouez pas comme tout le monde.
- 94 – Si vous voyez bien un cheval ne misez pas tout sur lui. Parier votre mise habituelle car rien n’est sûr à 100% au turf.
- 95 – Notez sur un fichier de votre ordinateur ou sur un carnet tous les paris que vous effectuez. Au bout d’un mois ou deux faites le bilan; vous pourriez avoir des surprises.
- 96 – Ne dites jamais à un autre turfiste de ne pas jouer un tocard même si celui çi est à 50/1 ou plus. On ne sait jamais et c’est justement là qu’il va gagner, ou pas…
- 97 – Si vous vous sentez vraiment plus fort et plus performant dans une spécialité, négligez les autres. Vous n’en serez que plus rentable.
Conclusion
Cette liste de conseils vous servira seulement si vous suivez et appliquez ce qu’elle contient. Je vous propose de l’imprimer et de cocher ceux qui vous concernent le plus.
Ils sont variés et il y en a pour toutes les disciplines que sont le trot, le plat et les obstacles.
Dites-moi ce que vous en pensez en laissant un commentaire plus bas.
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